(Ottawa) Le ministre fédéral de la Sécurité publique, Marco Mendicino, demande à la cheffe de la GRC de travailler en étroite collaboration avec les communautés autochtones pour remédier à l’héritage traumatique des pensionnats.

Dans une nouvelle lettre de mandat adressée à la commissaire de la GRC Brenda Lucki, M. Mendicino demande à la police nationale de divulguer de manière proactive des documents, d’aider à découvrir des vérités et de permettre d’autres formes d’enquête alors que les communautés « demandent justice à leur propre rythme ».

Le gouvernement libéral affirme que la découverte de tombes et de lieux de sépulture non marqués à proximité d’anciens pensionnats a souligné la nécessité d’avancer plus rapidement sur la voie de la réconciliation avec les Premières Nations, les Inuits et les Métis.

Dans cette veine, plusieurs des directives du ministre à la GRC visent à favoriser l’amélioration des relations avec les peuples autochtones.

M. Mendicino dit qu’il a hâte de travailler avec Mme Lucki pour accélérer la réforme de la GRC au cours des deux prochaines années grâce à l’amélioration du recrutement de la force à tous les niveaux afin de mieux refléter les communautés qu’elle dessert, en particulier les communautés autochtones et noires.

Il demande à la patronne de la GRC de procéder à une évaluation des services de police contractuels en consultation avec les provinces, les territoires, les municipalités, les partenaires autochtones et autres, et de collaborer avec les partenaires sur la « stabilisation et l’expansion » du Programme des services de police des Premières Nations et des Inuits.

La lettre met à jour celle envoyée à Mme Lucki lors de sa nomination en tant que commissaire en 2018.

Le ministre affirme que ses principaux objectifs sont de veiller à ce que la GRC réponde aux besoins des Canadiens, de lutter contre le racisme systémique, d’éliminer le harcèlement et la discrimination et de créer une culture de responsabilité, de diversité et d’inclusion.