Le Canada ferme dès maintenant son espace aérien à tous les exploitants d’aéronefs russes, a annoncé dimanche le ministre des Transports Omar Alghabra.

« Nous tiendrons la Russie responsable de ses attaques non provoquées contre l’Ukraine », a écrit Omar Alghabra, sur Twitter.

La principale compagnie aérienne russe, Aeroflot, utilise l’espace aérien canadien pour de nombreux vols en direction des États-Unis et d’au-delà.

En soirée, Transports Canada a confirmé sur Twitter être « au courant que le vol numéro 111 d’Aeroflot a enfreint l’interdiction mise en place plus tôt aujourd’hui visant les aéronefs russes qui exploitent l’espace aérien canadien. »

L’organisme fédéral a indiqué lancer un examen de la conduite d’Aeroflot et du fournisseur indépendant de services de navigation aérienne, NAVCAN, qui ont mené à cette infraction. Les mesures d’exécution appropriées ou d’autres mesures pour prévenir des infractions futures seront prises, a-t-il été ajouté.

En fermant son espace aérien dimanche, le Canada emboîte ainsi le pas à plusieurs pays européens tels que l’Allemagne, la Suède, la France et l’Italie. Berlin a précisé que l’interdiction de survol serait en vigueur pour une durée de trois mois.

Ces derniers jours, certains pays européens avaient déjà annoncé la fermeture de leur espace aérien à la Russie, tels que le Royaume-Uni, la Lettonie, la Lituanie, l’Estonie, la Slovénie, la Bulgarie, la Pologne et la République tchèque. En représailles, Moscou a interdit le survol de son territoire aux avions liés à ces pays.

Par mesure de représailles, la Russie a interdit les vols commerciaux en provenance de ces pays.

Avec La Presse Canadienne et l’Agence France-Presse