(Abbotsford) Plusieurs bénévoles sont venus en aide aux opérations de nettoyage en Colombie-Britannique après les inondations désastreuses qui ont récemment frappé la province.

C’est notamment le cas dans la plaine de la Sumas, une région du sud de la Colombie-Britannique. Les résidants y ont entrepris le long nettoyage de leurs maisons endommagées par le fléau. Fort heureusement, ils peuvent bénéficier de l’aide de plusieurs bénévoles, parfois de parfaits inconnus.

Si Caroline et Paul Mostertman s’habituent à voir leurs biens flotter hors de leur ferme, la générosité d’étrangers venus les aider à nettoyer les étonne encore.

« Un après-midi, nous étions assis dans la maison au moment où le niveau de l’eau était à son plus haut, et j’ai vu ce truc flotter. Je me suis tournée vers Paul pour lui demander ce que c’était. Il m’a répondu que c’était notre réfrigérateur à bières », raconte Mme Mostertman.

La citerne de propane de neuf mètres « est aussi venue [les] visiter ».

« Elle dérivait et a fini sa course à plusieurs kilomètres d’ici », dit Mme Mostertman.

Une femme nommée Christa Lefers est arrivée à la ferme pour aider les Mostertman. Elle a même rassemblé une équipe de 30 bénévoles.

« Il y a tant de gens formidables, dit Caroline Mostertman qui ajoute qu’ils ont même apporté des poubelles et “toutes ces choses auxquelles on ne pense pas.”

PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE

Si les résidants s’habituent à voir leurs biens flotter hors de leur ferme, la générosité d’étrangers venus les aider à nettoyer les étonne encore.

« Je ne m’étais pas préparée à cela, reconnaît-elle en parlant de la générosité d’étrangers. C’est ce qu’on raconte partout. Tout le monde aide tout le monde. »

Mme Lefers explique qu’elle fait partie d’un groupe confessionnel qui, avec deux organisations, fait tout ce qu’il peut pour aider ceux qui ont presque tout perdu et cherchent à récupérer leurs biens.

« Beaucoup ne savent pas que certains commencent à peine à revenir chez eux. Nous sommes ici depuis quelques semaines pour aider. J’ai promis de rester jusqu’à la reconstruction parce que c’est ce que je suis censée de faire. »

Les opérations de nettoyage pourraient nécessiter plusieurs mois.

De son côté, Mme Mostertman dit que le désastre lui ouvre de nouvelles perspectives.

« Avant, je m’inquiétais des petites choses. Et là, soudainement, on se retrouve face à cela. Les petites choses ne sont plus aussi inquiétantes. »