(Ottawa) Pour la troisième année consécutive, l’espérance de vie à la naissance des hommes au Canada n’a pas augmenté, une situation liée par Statistique Canada à la crise des opioïdes qui affecte tout particulièrement la Colombie-Britannique et l’Ontario.

L’espérance de vie des hommes est donc demeurée inchangée à 79,9 ans de 2017 à 2018, alors que celle des femmes a augmenté de 84,0 à 84,1 ans.

La stagnation de l’espérance de vie des hommes notée en 2016, 2017 et 2018 est la plus longue jamais observée depuis 1921. Cette récente stagnation résulte d’une hausse de la mortalité chez ceux âgés de 25 à 45 ans qui a contrebalancé la baisse des probabilités de décès à tous les autres âges.

Statistique Canada a relevé qu’en 2018, l’espérance de vie la plus élevée chez les hommes était au Québec (80,9 ans), devant l’Ontario (80,3 ans) et la Colombie-Britannique (79,9 ans). En 2015, l’espérance de vie atteignait 80,5 ans chez les hommes de la Colombie-Britannique ; c’était la plus élevée au Canada.

L’espérance de vie à la naissance a augmenté chez les hommes vivant au Québec, en Saskatchewan, au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve-et-Labrador de 2017 à 2018.

Une hausse a aussi été enregistrée au cours de la même période chez les femmes vivant au Québec, en Alberta, au Manitoba, en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve-et-Labrador. Il y a eu légère baisse de l’espérance de vie chez les femmes au Nouveau-Brunswick, dans les Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut.