(Ottawa) La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a défendu son enquête sur le vice-amiral Mark Norman après que la poursuite contre le commandant en second de l’armée canadienne s’est effritée cette semaine.

Dans un communiqué, la GRC dit respecter la décision de la Couronne de suspendre les accusations, mais elle a tenu à souligner que son enquête sur le vice-amiral avait été «minutieuse, approfondie et hautement professionnelle».

Les avocats de Mark Norman ont accusé le corps de police d’avoir omis de rencontrer des témoins clés lors de son enquête de deux ans, dont plusieurs anciens ministres conservateurs et leurs employés.

Ces ministres et employés étaient en fonction pendant la période où M. Norman était accusé d’avoir coulé des informations secrètes sur un contrat de construction navale de 700 millions.

Les anciens ministres Jason Kenney, Erin O’Toole et Peter MacKay ont dit avoir parlé aux avocats de M. Norman, et il semble que ce sont leurs informations qui ont mené à la suspension des accusations.

La GRC n’a pas voulu commenter les détails de l’enquête en raison d’une affaire connexe qui est toujours devant les tribunaux impliquant un autre fonctionnaire accusé d’avoir divulgué des détails sur l’accord de construction navale.