Un Canadien accusé de trafic de drogue en Chine portera sa cause en appel samedi, selon un média d'État chinois.

Une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a dit détenir peu d'informations sur ce dossier jeudi, laissant entendre qu'il ne serait pas lié aux arrestations de deux autres Canadiens plus tôt ce mois-ci.

L'ancien diplomate Michael Kovrig et l'homme d'affaires Michael Spavor avaient été interpellés peu après l'arrestation d'une dirigeante de Huawei à Vancouver, à la demande des États-Unis qui veulent la traduire en justice pour fraude.

Pékin n'a pas explicitement présenté l'arrestation de ces deux Canadiens comme des représailles, mais a souvent établi des parallèles avec le cas de Meng Wanzhou, la numéro deux du géant chinois Huawei.

Le Global Times, un quotidien chinois publié en anglais, rapportait jeudi que Robert Lloyd Schellenberg sera de retour devant les tribunaux pour un appel. Le droit pénal chinois prévoit une peine minimale de 15 ans d'emprisonnement pour trafic de drogue, précise-t-on, et un ressortissant britannique avait été exécuté en 2009 pour trafic de quatre kilogrammes d'héroïne.