Au gouvernement du Québec, on ne s'inquiète pas outre mesure des risques de dérapages des manifestations organisées dans le cadre du G7, qui se tiendra vendredi et samedi à La Malbaie.

Le ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, demeurera à Québec en fin de semaine au cas où la situation demande une intervention rapide au niveau politique. Mais tous les signes amassés par les corps de police jusqu'ici indiquent qu'on sera bien loin de la crise du Sommet des Amériques en 2001. Les autorités avaient alors élevé une barricade au centre-ville, un «symbole» qui avait aiguillonné les manifestants, qui avaient fini par jeter par terre la barrière.

Du point de vue policier, la menace est «modérée», en clair on ne s'attend pas à des dérapages. Malgré tout, les policiers sont parés à toute éventualité, «le niveau de préparation est adéquat», résume-t-on. Rappelons que la colline parlementaire, l'Assemblée nationale et le Complexe G, où travaillent plus de 10 000 fonctionnaires, seront fermés à compter de midi, jeudi, jusqu'à lundi.

Trois manifestations officielles sont prévues, la première jeudi à 18h, et la dernière samedi en après-midi.