Les odeurs générées par la production, la vente et la consommation de marijuana seront difficiles à réglementer, reconnaît la Fédération canadienne des municipalités (FCM) dans un guide qui sera rendu public lundi.

Les villes s'attendent à une augmentation du nombre de plaintes relatives aux odeurs après la légalisation de la marijuana prévue en août ou en septembre.

La FCM recommande aux administrations municipales de prévenir plutôt que guérir en incluant de nouvelles exigences sur le contrôle des émanations dans les demandes de modification de zonage.

Elle note dans son guide que les odeurs sont difficiles à réglementer parce qu'il existe peu de mesures pour les quantifier de façon objective.

La FCM leur suggère également d'ajouter de nouvelles conditions aux permis commerciaux pour les points de vente et de production et d'adopter un règlement qui encadrerait la consommation de marijuana dans les lieux publics comme les parcs. Certaines villes québécoises songeaient déjà à cette avenue.

La légalisation de la marijuana risque de présenter tout un défi pour les villes puisqu'elle pourrait toucher 17 services municipaux différents, allant de la gestion des édifices à la police, selon la FCM.

L'organisme qui représente environ 2000 municipalités revendique qu'une portion de la taxe d'accise sur les ventes de cannabis leur soit versée pour leur permettre d'assumer les dépenses entraînées par la légalisation.