Le programme de bénévolat Katimavik a annoncé, jeudi soir, qu'il devra mettre la clé sous la porte s'il n'obtient pas un soutien financier fédéral d'ici la fin du mois de mars.

Par communiqué, Katimavik a rappelé qu'avant son élection, Justin Trudeau avait affirmé son intention de remettre le programme pancanadien sur pied.

Son conseil d'administration dit avoir tenté de le contacter sans succès.

Le communiqué précise que le gouvernement de Stephen Harper avait mis fin au financement fédéral de l'organisme en 2012. Depuis, Katimavik dit avoir entrepris des projets de développement auprès de la jeunesse autochtone.

«La réconciliation entre autochtones et non-autochtones est au coeur de notre philosophie et de notre nouvelle structure organisationnelle, a déclaré sa vice-présidente, Saga Williams. C'est également une priorité pour le 150e anniversaire du Canada, afin de rendre notre pays juste et équitable pour tous les Canadiens et Canadiennes.»

Sans l'intervention d'Ottawa, Katimavik sera dissolu d'ici la fin de l'année fiscale.

Justin Trudeau s'est déjà impliqué au sein du conseil d'administration de l'organisme, qui a d'ailleurs été fondé par un proche ami de son père, Jacques Hébert.

Plus de 35 000 jeunes ont participé aux programmes de Katimavik depuis sa création, en 1977.