Des Algonquins d'Abitibiwinni, de Lac-Simon et de Long-Point réclament de la compagnie minière Canadian Malartic qu'elle respecte leurs droits territoriaux.

Une centaine d'entre eux se sont déplacés mardi à Malartic afin de se faire entendre.

Le chef de la Première Nation Abitibiwinni, David Kistabish, a expliqué que les Algonquins n'étaient pas contre le développement, mais qu'ils étaient un acteur incontournable en ce qui a trait à l'exploitation et à l'utilisation de leur territoire ancestral.

Selon le chef de Long-Point, Derek Mathias, la compagnie ne prend pas au sérieux les propriétaires ancestraux de ce territoire, alors qu'elle offre des millions de dollars en compensation pour les citoyens de Malartic.

Pour sa part, la chef intérimaire de Lac-Simon, Pamela Papatie, a souligné que la Canadian Malartic n'avait convenu d'aucune entente avec les Algonquins, ajoutant que le peu qui était proposé était inacceptable.

Les trois chefs ont rappelé qu'ils n'avaient jamais consenti à l'exploitation de la mine de Malartic.

Ils ont soutenu que le gouvernement québécois n'avait pas respecté son obligation constitutionnelle de consulter et d'accommoder les Premières Nations avant d'autoriser ces opérations.

Les chefs comptent ainsi utiliser tous les moyens à leur disposition pour faire respecter les droits et intérêts de la nation algonquine.