Les forces armées canadiennes avertissent les joueurs de Pokémon Go - en uniforme ou pas - de ne pas chasser les petites créatures virtuelles sur les bases militaires.

La police militaire aurait rapporté des «incidents de Pokémon Go» dans les bases de Borden et de North Bay en Ontario, ainsi que dans celle de Greenwood en Nouvelle-Écosse et ce, seulement au cours de la première semaine suivant la sortie du jeu.

L'armée exhorte les joueurs à ne pas pénétrer dans les établissements ou les terrains de la défense nationale sans autorisation afin de «chercher des Pokémons».

Les autorités de la base d'Halifax ont publié un avis pour rappeler aux employés que se balader la tête basse et les yeux rivés à un téléphone intelligent «peut sembler suspect aux yeux de ceux qui ne sont pas au fait du phénomène».

L'avis prévient les militaires que les agents de service interviendront face à des «activités suspectes» comme errer en fixant son téléphone, sauter au-dessus de clôtures ou abandonner son véhicule le long de la route pour entrer dans la base.

L'assistante aux relations publiques de la base d'Halifax, Natasha Leduc, affirme que l'application mobile de réalité augmentée n'est toujours pas bannie, mais qu'on cherche à dissuader les militaires comme les civils d'y jouer autour des établissements de défense.