Le conseil municipal d'Edmonton a approuvé, mercredi, un règlement qui permettra à des entreprises d'autopartage comme Uber de fonctionner légalement.

Le règlement, qui entre en vigueur le 1er mars, comprend deux permis: un pour les entreprises d'autopartage, appelées fournisseurs de transport privé, et l'autre pour les taxis.

Le maire Don Iveson a affirmé que le règlement résultait d'un appel à une offre plus diversifiée dans le secteur.

Le Alberta Taxi Group s'est dit déçu, disant que la décision ne répondait pas aux craintes sur la sécurité et la protection des consommateurs.

Uber a salué le conseil municipal d'Edmonton, soutenant qu'il s'agissait de la première juridiction canadienne à adopter des règles «embrassant» l'autopartage.

Le directeur général d'Uber en Alberta, Ramit Kar, a parlé d'une «approche réglementaire viable».

En vertu du règlement, tant les taxis que les fournisseurs de transport privé devront charger un minimum de 3,25 $ pour tout déplacement préarrangé par l'entremise d'une application mobile ou d'un contrat écrit.

Seuls les taxis pourront embarquer des gens hélant pour leurs services dans la rue ou utiliser les allées de taxis.

La Ville a indiqué que les chauffeurs devront fournir la preuve d'une assurance adéquate et du permis de conduire comportant la classe appropriée, comme cela est prévu dans la loi provinciale. Des vérifications d'antécédents criminels et une inspection annuelle du véhicule par un garage autorisé seront aussi exigées.