Les incendies survenus à Montréal et à Donnacona, dans la nuit de vendredi à samedi, ont jeté à la rue des dizaines de locataires par un froid mordant, et plusieurs d'entre eux ont pu trouver refuge chez des proches ou des amis.

La division québécoise de la Croix-Rouge a pris en charge les sinistrés pour qui ce n'était pas possible, alors que 16 logements du quartier montréalais d'Hochelaga-Maisonneuve et cinq maisons de la rue Notre-Dame, à Donnacona, ont été ravagés par les flammes.

Tous les sinistrés qui en feront la demande auront droit à des services d'hébergement à l'hôtel, des bons d'alimentation et des vêtements neufs, lorsque nécessaire.

À Montréal, le nombre de sinistrés faisant appel aux services de la Croix-Rouge après l'incendie de la nuit devrait augmenter, puisque plusieurs locataires ont quitté précipitamment les lieux afin d'aller se réfugier chez des proches, a expliqué la porte-parole de la Croix-Rouge au Québec, Geneviève Déry.

Par ailleurs, le fonds de la Croix-Rouge dédié aux incendies se porte plutôt bien, puisqu'il permet à l'organisation de réaliser quelque 1000 interventions par année, soit environ trois par jour, selon Mme Déry.

Les sinistrés des incendies de Montréal et de Donnacona seront épaulés aussi longtemps que nécessaire, ajoute-t-elle, expliquant que les besoins sont évalués tous les trois jours par l'organisation.

«Dans le cas de l'incendie qui a eu lieu à Saint-Lambert avant les Fêtes, par exemple, nous aiderons certains sinistrés jusqu'au 6 janvier», a indiqué Mme Déry.