Le premier ministre Stephen Harper a rencontré vendredi, à Winnipeg, des parents dont les enfants ont été victimes de cyberintimidation.

Lors d'une prise de photos pour les médias, M. Harper a dit espérer que de telles rencontres ne soient plus nécessaires. Selon lui, les jeunes sont extrêmement vulnérables à la cyberintimidation et à des crimes «terribles» qui sont souvent commis dans l'anonymat.

Parmi les parents se trouvaient ceux de Rehtaeh Parsons et la mère d'Amanda Todd, deux jeunes femmes s'étant suicidées après avoir été intimidées à répétition.

Selon le père de Rehtaeh, le web est une arme «mortelle» entre les mains des enfants, et elle est «utilisée sans contrôle».

Le gouvernement fédéral s'est déjà engagé à envisager la création de nouvelles lois criminelles qui incluraient une interdiction de la distribution d'images intimes sans consentement.

M. Harper a déclaré que son gouvernement accélérerait un examen du Code criminel en compagnie des provinces, un exercice déjà en cours sur les questions de l'intimidation, afin d'identifier des zones grises ou non réglementées en lien avec la cyberintimidation, «alors que nous cherchons d'autres suggestions pour combattre ces actes terribles».

Selon le premier ministre, la société doit faire tout ce qui est nécessaire pour s'assurer que ce qui est arrivé à ces adolescents et ces jeunes adultes ne se reproduise plus.