L'agence chargée de superviser le remplacement des avions de chasse CF-18 prévoit consulter d'autres pays comme les États-Unis, l'Australie et la Grande-Bretagne en vue d'explorer toutes les avenues en vue de l'acquisition d'une nouvelle flotte d'appareils rapides de combat, ont confirmé des sources au ministère de la Défense.

L'étude qui comprendra des consultations avec des concurrents du controversé chasseur furtif F-35 devrait prendre forme bientôt et s'échelonner sur plusieurs mois.

À la Chambre des communes cette semaine, la ministre des Travaux publics, Rona Ambrose, a indiqué que la liste des demandes des Forces armées canadiennes concernant les besoins des militaires pour le choix des équipements a été mise de côté en attendant que l'analyse des choix possibles soit terminée.

La ministre a insisté sur le fait que cette nouvelle étude se voulait une évaluation exhaustive des choix possibles, pas simplement une version rafraîchie de ce qui a été fait auparavant.

Habituellement, le processus est inversé. Ce sont les autorités militaires qui définissent leurs besoins et, en collaboration avec les Travaux publics, mènent une étude pour évaluer la capacité de réaliser le projet.

Le printemps dernier, le vérificateur général a vertement critiqué le ministère de la Défense et moins largement celui des Travaux publics en les accusant d'avoir camouflé des coûts de 10 milliards de dollars associés au programme.

Dans la foulée de ce rapport, le gouvernement a publié un plan en sept points qui retire la responsabilité du programme à la Défense nationale pour le confier à un secrétariat des Travaux publics.