La Cour supérieure a rejeté, mardi, une première demande d'injonction visant à empêcher la ratification finale d'une entente sur la gestion d'un nouvel amphithéâtre par le conglomérat Quebecor.

La juge Michèle Lacroix a estimé qu'il n'y avait aucune urgence justifiant l'émission d'une ordonnance de sauvegarde.

Un ancien directeur général de la Ville de Québec, Denis De Belleval, souhaitait obtenir cette injonction temporaire d'ici l'audition, la semaine prochaine, d'une autre requête pour bloquer de manière permanente toute signature du contrat.

M. De Belleval croit qu'il faut empêcher la ratification finale d'une entente préliminaire conclue par la Ville de Québec avec Quebecor, qu'il estime illégale.

L'ancien directeur fera entendre à nouveau ses arguments le 6 septembre prochain dans le but d'obtenir cette fois une injonction permanente.

Cette audition se déroulera la veille même de la date-butoir que Quebecor et la Ville de Québec se sont fixés pour conclure la version finale du contrat dont la valeur est estimée entre 110 millions $ et 200 millions $.

Le maire Régis Labeaume a répété lundi qu'il négociera directement les dernières dispositions avec le président et chef de la direction de Quebecor, Pierre Karl Péladeau, lors d'une rencontre à l'hôtel de ville.

M. De Belleval s'est insurgé, mardi, contre cette façon de procéder, estimant qu'elle est illégale et qu'elle crée une apparence de conflit d'intérêts du côté du maire.

Selon M. De Belleval, M. Labeaume subirait politiquement les conséquences d'un échec dans ce dossier, ce qui le place en position de faiblesse face à M. Péladeau.