Un policier de Toronto fait face à des accusations en lien avec les blessures qui ont été infligées à un homme lors de son arrestation au sommet du G20 l'année dernière.

L'Unité des enquêtes spéciales (UES) a annoncé vendredi que l'agent Glenn Weddell avait été accusé de voies de fait ayant causé des lésions corporelles.

Il devra se présenter en cour le 21 juillet.

Dorian Barton, 29 ans, affirme s'être cassé le bras quand des policiers l'ont pris d'assaut en juin dernier, lors des manifestations du G20.

M. Weddell est le deuxième policier à faire face à des accusations en lien avec les manifestations entourant le sommet, qui s'est tenu à Toronto.

L'agent Babak Andalib-Goortani, 30 ans, fait face à deux chefs d'accusation d'agression avec une arme en lien avec des incidents survenus dans une zone reconnue comme un espace de manifestation.

Le 16 mai dernier, l'UES avait affirmé que les témoins civils de la scène n'avaient pas pu identifier les policiers impliqués dans l'arrestation de M. Barton. Les photos de l'incident avaient été présentées à onze policiers, qui avaient tous dit ne pas pouvoir identifier l'auteur des blessures alléguées.

L'UES avait alors décidé de fermer l'enquête, plaidant l'absence de motifs raisonnables pour déposer des accusations contre des policiers.

Mais le 26 mai, l'UES a demandé la réouverture de l'enquête, après que la police de Toronto eut accepté de lui fournir le nom de la personne qui avait identifié le policier impliqué dans l'incident.