Après une année tumultueuse, le président de la FTQ, Michel Arsenault, a ouvert le congrès de sa centrale syndicale, lundi, et a été salué par les applaudissements nourris d'un millier de délégués présents.

Les délégués l'ont interrompu par leurs applaudissements lorsqu'il a souligné le fait que la Fédération des travailleurs du Québec aussi croyait nécessaire, maintenant, qu'une enquête publique soit tenue sur l'industrie de la construction et l'octroi de contrats publics.

Dans son allocution d'ouverture et au cours de sa rencontre avec la presse qui a suivi, M. Arsenault a fait référence à cette année difficile, aux controverses qui ont éclaté concernant d'anciens dirigeants de la FTQ-Construction, mais aussi à des liens que certains ont tenté de faire avec le crime organisé et la centrale syndicale.

Il a assuré qu'à sa connaissance, aucun dirigeant de la FTQ n'avait de lien avec le crime organisé et qu'aucun n'avait reçu d'enveloppe d'argent.

Il a aussi critiqué le traitement médiatique dont sa centrale syndicale et le Fonds de solidarité ont été l'objet, dénonçant la convergence au sein des médias.

Reste que la question de l'éthique sera à l'ordre du jour du congrès de la FTQ, cette semaine. Des propositions traitant de la rédaction d'un code d'éthique pour les membres du Bureau de la FTQ seront étudiées au cours de ce congrès, qui se tient jusqu'à vendredi.

M. Arsenault, élu il y a trois ans à la tête de la centrale, sollicite un renouvellement de mandat. Pour le moment, il n'a pas d'opposition.

Le numéro deux de la FTQ, le secrétaire général René Roy, prend sa retraite. Daniel Boyer, coordonnateur de la négociation du secteur public et parapublic pour la FTQ, propose sa candidature pour le remplacer et faire tandem avec M. Arsenault.