Le gouvernement fédéral a amorcé une réflexion sur les laboratoires médico-légaux de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), depuis longtemps en difficulté, ouvrant la porte à une éventuelle privatisation de ces services.

Le ministère de la Sécurité publique lance une consultation - incluant un aperçu de ce qui se fait dans d'autres pays - afin de déterminer le meilleur scénario.

Les services d'identification et de médecine légale de la GRC effectuent des analyses biologiques et des tests toxicologiques, examinent des pièces à conviction pour y découvrir des preuves, identifient des empreintes digitales, et analysent des armes à feu et des échantillons balistiques.

Le gouvernement affirme que ces services - popularisés par des séries télévisées telles que les différentes déclinaisons de la série CSI - sont devenus plus importants pour confondre les criminels et exonérer les innocents.

Le ministère de la Sécurité publique a récemment présenté une demande pour une étude visant à déterminer quel modèle de fonctionnement serait le mieux adapté pour le pays.

Cette consultation est la première étape d'un processus qui pourrait radicalement changer la façon dont ces services policiers vitaux sont offerts aux autorités, aux avocats de la Couronne et à d'autres individus à travers le pays.