Une déflagration dans un appartement d'un immeuble du quartier Côte-des-Neiges a pulvérisé en morceaux les fenêtres en façade du logis. Heureusement, aucun blessé n'a été signalé.

Une réaction chimique impliquant des produits insecticides serait la cause de l'explosion qui a fait vibrer les murs de l'appartement numéro 34 du 3300 rue Ridgewood, à Montréal.   

En début d'après-midi, les locataires des unités voisines avaient tous été évacués et un autobus de la Société de transport de Montréal était sur les lieux pour offrir aux résidants un lieu d'attente au chaud. Des membres de la Croix-Rouge étaient également présents avec les habitants déplacés.  

Vers 14h, un inspecteur se faisait toujours attendre pour vérifier la solidité de la structure du bâtiment avant de permettre aux locataires de réintégrer les lieux.  

« Vers midi, j'ai senti un grand choc, puis une alarme a sonné. Les gens étaient inquiets, mais ce n'était pas la panique. Heureusement, la femme qui habite le logement était absente. Elle aurait dû être là, mais elle était sortie », se réjouit Derek, qui était présent dans un logement mitoyen à celui où l'événement s'est produit. Il souligne la force de l'impact en pointant les rideaux détachés des fenêtres et suspendus aux arbres.  

Des fenêtres de l'appartement, il ne restait plus rien, le verre se répandant sur la chaussée sur plusieurs mètres. 

L'administratrice de l'immeuble confirme que personne n'était dans l'appartement où a eu lieu l'événement, et que seul le gaz pour les cuisinières avait été coupé par le Service d'incendie de la ville de Montréal et les représentants d'Énergir sur place. 

Les locataires habitant dans la partie opposée au lieu de l'explosion ont pu regagner leur logement dès la mi-journée, ont mentionné d'autres locataires domiciliés dans l'immeuble.