Au moins une centaine d’élèves ont été impliqués dans une gigantesque altercation à l’école secondaire Antoine-Brossard, sur la Rive-Sud de Montréal, vendredi après-midi. Deux personnes ont été hospitalisée et les policiers ont dû intervenir pour disperser les étudiants.

Les agents du Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) ont été appelés sur les lieux vers 14 h. Ils ont trouvé au moins une centaine d’élèves, voire plus, sur le terrain de cette école secondaire située près du boulevard de Rome et du boulevard de Milan, à Brossard.

Les motifs du rassemblement, et de l’altercation initiale restent à établir, explique François Boucher, porte-parole pour les SPAL.

Certains élèves ont été incommodés par une substance qui a d’abord été suspectée être du poivre de cayenne, avant que cette hypothèse ne soit écartée. « C’est possiblement une utilisation de parfum, indique M. Boucher. Certains ont été incommodés au niveau du visage, des yeux ». Deux élèves ont été transportés à l’hôpital, selon Stéphanie Quirion des communications avec les médias pour le Centre de services scolaire Marie-Victorin.

Pendant la bousculade, un autre élève se serait retrouvé au sol, ajoute M. Boucher.

Une enquête a été ouverte pour établir si des gestes criminels ont été commis et la chronologie qui a mené à la bagarre. Les enquêteurs vont recueillir des témoignages et visionner les enregistrements vidéo pris sur les lieux.

« Nous ne tolérons aucun acte de violence à l’école et que nous prenons cette situation très au sérieux », a souligné Mme Quirion du Centre de services scolaire. « La direction de l’école travaille étroitement avec les services policiers afin de recueillir toutes les informations utiles à l’enquête », ajoute-t-elle.

Au moment où ces lignes étaient écrites, aucune arrestation n’avait eu lieu.

Des policiers du SPAL et trois agents du Réseau d’entraide sociale et organisationnel (RESO) sont demeurés sur les lieux jusqu’à la fin des classes vendredi. Les cours se sont poursuivis « dans le calme », précise Mme Quirion.

« L’école traite toute situation de violence ou d’intimidation selon les principes prévus à son Plan de lutte contre l’intimidation et la violence, ajoute la responsable des communications. La situation est toujours sous analyse et il n’est pas exclu que des mesures disciplinaires puissent éventuellement être appliquées envers tout élève qui aurait contrevenu aux règles de l’école. »