Soupçonnée d’avoir poignardé à mort sa mère dans son appartement en février, Amel Benali a été formellement accusée de ce crime mercredi. Il s’agit du deuxième meurtre à être survenu cette année.

Selon toute vraisemblance, elle restera détenue en attendant son procès. Amel Benali se trouve toujours à l'Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel, où son aptitude à comparaître est en train d’être évaluée.

La Couronne n’a toutefois pas attendu de connaître le résultat de cette évaluation avant de déposer un chef d’accusation de meurtre au deuxième degré, mercredi.

Amel Benali, 26 ans, avait été accusée le 20 février d’agression armée à l’endroit d’un voisin lors du même évènement.

La veille, les autorités avaient été appelées à se rendre dans un immeuble de la rue de Liège Ouest, dans l’arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, où ils avaient trouvé un homme blessé au haut du corps à l’arme blanche.

Dans un autre appartement, ils auraient découvert le corps de Luiza Ouali, également poignardée, peut-être peu avant les faits.

Selon des documents judiciaires obtenus par La Presse au palais de justice de Toronto, Amel Benali venait à peine d’être remise en liberté, après avoir poignardé son partenaire dans la Ville reine, quelques jours plus tôt.

Elle avait alors été accusée d’agression armée causant des lésions et d’entrave. Amel Benali devait respecter de sévères conditions, y compris rester chez sa mère en tout temps, à l’exception des moments où elle devait se rendre à l’hôpital pour des rendez-vous médicaux.