(Laval) Le corps d’un jeune homme a été découvert dans une résidence lavalloise peu après une agression au domicile d’un ex-combattant de l’UFC dans la nuit de lundi à mardi. Le dossier a rapidement été transmis à la Sûreté du Québec (SQ), qui poursuit l’enquête.

Eduardo « Icho » Larenas et sa conjointe ont alerté les policiers d’une agression dans leur domicile aux alentours de 2 h, indique la police de Laval.

Quand les agents se sont présentés à la place du Cormoran, dans le secteur de Sainte-Rose, ils ont localisé le corps inerte d’un homme à l’intérieur de la maison ciblée. Selon nos informations, la victime dans la vingtaine aurait été poignardée.

Larenas, 42 ans, et sa partenaire habitaient la maison unifamiliale depuis seulement quelques mois, selon le voisinage.

PHOTO PATRICE LAROCHE, ARCHIVES LE SOLEIL

Eduardo « Icho » Larenas

Selon nos informations, plusieurs suspects se seraient introduits dans leur résidence durant la nuit. Le couple aurait été séquestré pendant quelques heures avant de s’enfuir de son domicile.

« La police ne peut pas confirmer si le corps [de la victime] portait des traces de violence, mais le couple qui a alerté les policiers a eu des blessures très légères », a expliqué Érika Landry, porte-parole du Service de police de Laval (SPL).

Eduardo Icho Larenas avait plaidé coupable à une accusation de voies de fait causant des lésions corporelles au début des années 2000. Il était alors portier au Dagobert, un bar de Québec.

L’enquête a été transmise à la SQ puisque le dossier pourrait être lié aux Hells Angels et à la mafia. Le couple était interrogé par les enquêteurs. Pour l’instant, aucune accusation n’a été déposée dans cette affaire.

Selon une source policière, Larenas a déjà été observé par le groupe Éclipse dans le passé. Il se trouvait en présence d’un important trafiquant de cocaïne lié à la mafia montréalaise.

Un large périmètre de sécurité entourait toujours la scène en milieu d’après-midi mardi pour permettre aux enquêteurs de la SQ d’analyser le tout.

Avec Daniel Renaud, La Presse