(Laval) Les policiers de Laval attendaient toujours samedi matin, vers 8 h, d’être en mesure de rencontrer deux jeunes hommes blessés par balle au cours de la nuit dans un resto-bar du quartier Chomedey, sans que ces derniers rapportent l’évènement.

Les deux hommes dans la vingtaine se sont présentés par eux-mêmes dans des hôpitaux de Laval et de Montréal pour y faire soigner des blessures qui ne mettaient pas leur vie en danger.

Ce sont d’autres appels au 911, vers 1 h 20 samedi matin, qui ont alerté les policiers au sujet de coups de feu au resto-bar Aztec situé sur le boulevard Curé-Labelle. Une cinquantaine de personnes étaient présentes au moment des faits, a confirmé l’agente Stéphanie Beshara, porte-parole du Service de police de Laval (SPL).

PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE

« Arrivés sur les lieux, aucune victime n’a été localisée par les policiers. Par contre, on a eu l’information un peu plus tard que deux victimes se sont présentées dans deux centres hospitaliers différents pour des blessures par arme à feu », a indiqué l’agente Beshara.

L’un des deux jeunes hommes avait déjà reçu son congé de l’hôpital et les victimes seront éventuellement interrogées par les enquêteurs.

C’est sûr que lorsque la situation va le permettre, lorsqu’ils seront aptes à nous parler, les enquêteurs vont aller les rencontrer. Maintenant, reste à voir s’ils veulent collaborer avec les policiers ou non.

Stéphanie Beshara, porte-parole du SPL

Sur la scène des coups de feu, un important périmètre de sécurité a été érigé. Un maître-chien avait notamment été appelé en renfort à la recherche d’éléments de preuve.

« Des témoins ont été rencontrés et les policiers devaient vérifier dans les commerces aux alentours si des caméras de surveillance ont capté ce qui s’est passé à cet endroit », a souligné la porte-parole du SPL.

Le périmètre de sécurité a été levé vers 6 h 30 et il n’y avait eu aucune arrestation.

« Nous sommes au début de l’enquête. Pour l’instant, on parle d’un évènement isolé. […] On n’a pas à craindre pour le public », a précisé l’agente Beshara.

L’enquête du SPL se poursuit.

Avec Florence Morin-Martel, La Presse