Un homme est mort dans un accident de travail survenu dans le secteur de Verdun, mardi matin à Montréal. La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) a ouvert une enquête pour faire la lumière sur cet événement.

Les faits se sont produits peu avant 10 h, dans une ruelle située entre les rues Allard et Godin, non loin de l’intersection avec la rue Beurling. Des travaux étaient en cours ; deux employés d’une entreprise privée étaient sur place pour traiter un problème d’infiltration d’eau sur le toit.

« Pour l’instant, selon les informations obtenues, tout porte à croire que l’un des deux administrateurs se déplaçait dans une échelle en ayant un évent de toit dans les mains. Il aurait perdu l’équilibre et aurait chuté », a indiqué la porte-parole de la CNESST pour la région de Montréal, Julie Robitaille.

La mort de l’homme a été constatée sur place, a pu confirmer La Presse auprès de sources sûres. La suite des travaux a alors immédiatement été interdite.

C’est un signalement fait au 911 qui a d’abord alerté les autorités. Des proches du travailleur mort se sont rendus sur les lieux. Un périmètre a été érigé dans le secteur par des policiers du SPVM pour laisser les différentes parties prenantes travailler.

« Nos inspecteurs s’affairent présentement à rassembler toutes les informations, avait indiqué Mme Robitaille, plus tôt dans la journée. Quand il y a un accident comme ça, on se dépêche toujours à se rendre sur les lieux pour protéger le milieu, s’assurer qu’il n’y ait plus de risque et déterminer les circonstances exactes de l’événement. »

Des témoins pourraient être rencontrés par les autorités dans cette affaire. La Commission produira à terme un rapport d’intervention et émettra des recommandations pour éviter qu’une telle situation vienne à se reproduire dans les environs.

La CNESST rappelle qu’elle offre une variété d’outils pour les employeurs et travailleurs du Québec qui souhaitent prendre des moyens pour éviter des accidents du travail. « Nous pouvons notamment penser aux visites d’inspecteurs, programmes d’intervention, colloques régionaux, production d’outils d’information et diffusion des rapports d’enquêtes », conclut Mme Robitaille.