Un haut gradé de la police, accusé en raison des arrestations massives faites lors du sommet du G20 de Toronto il y a cinq ans, a été trouvé coupable de cinq infractions lors d'une audience disciplinaire.

Le juge à la retraite John Hamilton qui a présidé la cause a trouvé le superintendant David Fenton coupable de deux chefs d'exercice non nécessaire de son autorité et d'un chef de conduite déshonorante.

Le juge Hamilton a dit que M. Fenton est dédié à servir le public, mais a fait montre d'une mauvaise compréhension du droit du public à manifester.

Le superintendant a plaidé non coupable à cinq accusations portées en vertu de la Loi sur les services policiers qui ont découlé des mises en souricière de la fin de semaine du G20.

Le premier s'est produit quand M. Fenton a donné l'ordre d'encercler les manifestants devant un hôtel du centre-ville et que plus de 260 personnes ont été arrêtées et emmenées à des centres de détention improvisés.

Le deuxième s'est produit le lendemain, lorsque six minutes à peine après avoir débuté son quart de travail, M. Fenton a ordonné aux policiers de garder de nombreuses personnes debout à une intersection du centre-ville malgré un puissant orage qui les laissés détrempés.

Plus de 1000 personnes ont été détenues lors de la fin de semaine du sommet dans ce qui a été considéré comme la plus grande arrestation de masse de l'histoire du Canada en temps de paix. La plupart d'entre elles ont ensuite été relâchées sans accusation.