Empêché de voir sa chienne depuis sa séparation d'avec sa compagne, un Brésilien a obtenu d'une Cour d'appel un droit de visite, comme s'il s'agissait d'un enfant.

La Tribunal Supérieur de Justice (STJ) a confirmé en début de semaine la décision d'un juge de Sao Paulo l'autorisant à voir la petite yorkshire terrier les week-ends, les jours fériés et pendant les fêtes de fin d'année.

La chienne demeurait chez le couple depuis 2008, mais le plaignant s'est dit «extrêmement angoissé» du fait que son ex-compagne «l'empêche d'entrer en contact» avec l'animal depuis leur séparation, en 2011, a indiqué le STJ dans un communiqué.

La Cour d'appel a également déterminé qu'il pourrait «également prendre part à des activités telles qu'amener l'animal chez le vétérinaire».

Lors de l'audience, le juge Luis Felipe Salomão a affirmé que son intention n'était pas «d'humaniser l'animal» ni d'appliquer à ce cas les règles du droit du visite parental.

Mais le magistrat a souligné qu'il ne pouvait pas «fermer les yeux sur les liens affectifs» entre le plaignant et sa chienne.