Les preneurs de paris encaissaient les mises, lundi, alors que les Britanniques tentaient de deviner le prénom du bébé du prince William et de sa femme.

La maison de paris Ladbrokes a enregistré 50 000 mises dans les heures ayant suivi l'arrivée à l'hôpital de la duchesse de Cambridge, lundi matin. Un porte-parole de l'entreprise, Alex Donahue, a déclaré que les Britanniques s'étaient précipités pour parier de petites sommes d'argent sur le prénom du bébé, parce qu'«ils veulent être impliqués».

«Ne sous-estimez jamais l'obsession publique des Britanniques pour la famille royale», a-t-il dit.

Pour l'instant, les parieurs ont principalement misé sur Alexandra pour une fille, et sur James pour un garçon.

Le public devra toutefois attendre. Il n'est pas inhabituel que le palais prenne son temps pour choisir le prénom d'un héritier du trône.

Coral, une entreprise spécialisée dans les paris, affirme n'avoir jamais reçu autant de mises pour un événement non sportif. Les parieurs font des mises sur à peu près tout ce qui concerne l'héritier du trône, a indiqué l'entreprise.

«Alors que le monde entier attend que Kate donne naissance à son enfant, nous constatons une nouvelle vague de paris», a révélé Nicola McGeady, porte-parole de Coral.

«Les parieurs valident avec excitation leurs paris, et si l'on se fie aux montants pariés, l'enfant se prénommera Alexandra, elle aura des cheveux bruns, pèsera entre 7 livres et 7 livres 15 onces. Si cela s'avère, ce sera un cauchemar pour les preneurs», en raison des montants qu'ils auront à débourser, a affirmé Mme McGeady.

Mais les parieurs ne se contentent pas de faire des paris uniquement sur l'enfant à naître. L'entreprise Peddy Power accepte aussi les paris sur la couleur de la robe que portera la soeur de Kate, Pippa Middleton, lorsqu'elle visitera pour la première fois le nouveau-né.

Ladbrokes prend aussi les paris sur la possibilité pour le nouveau-né de participer un jour aux Jeux olympiques. Une petite-fille de la reine, Zara Phillips, s'était illustrée en équitation aux Jeux de Londres en 2012, ce qui fait dire à plusieurs que le pari n'est pas aussi irréaliste qu'il en a l'air.