Peu importe ce qu'il a dit, le ministre fédéral de l'Industrie, Tony Clement, assure ne pas penser au sexe lorsqu'il songe avec excitation à la nouvelle stratégie numérique du gouvernement.

Néanmoins, les gens ayant écouté son allocution pourraient bien avoir pensé le contraire, lundi, lorsque le ministre a commis un lapsus freudien.

«Il nous faut davantage d'histoires de sexe (sex stories)», a-t-il déclaré lors d'une conférence organisée par la section canadienne de l'Institut international des communications, à Ottawa.

Lorsqu'il a réalisé son erreur, M. Clement a effectué quatre pas de côté, a fait un tour complet sur lui-même et a repris sa place devant le micro.

«Je voulais seulement voir si vous étiez réveillés. Il nous faut davantage d'histoires de réussite (success stories)», a-t-il affirmé en prenant soin de bien articuler au moment de prononcer le mot «réussite».

M. Clement a imputé son lapsus aux caprices de l'imagination masculine.

«Le cerveau masculin est très étrange, a-t-il dit. Je n'ai aucune explication. Ce n'était vraiment pas ce que j'avais en tête. C'est tout simplement sorti ainsi.»