Une foule monstre a envahi les rues du centre-ville samedi pour assister au 71défilé du père Noël, un cortège de chars allégoriques qui ouvre les festivités du temps des Fêtes dans le Quartier des spectacles.

PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

« Quand j’étais enfant, je venais tout le temps », a confié Mercedes Lampron (à droite), accompagnée de son conjoint, Marc-André Laurin. Malgré la foule, ses deux jeunes filles, Rosalie et Noélie, ont pu apercevoir le père Noël.

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Autour de 11 h, le cortège d’une dizaine de chars allégoriques s’est mis en branle, parcourant le boulevard René-Lévesque avant de bifurquer sur le boulevard Robert-Bourassa pour terminer son parcours rue Sainte-Catherine. Depuis un char représentant l’atelier du père Noël, des lutins lançaient des bonbons à la foule.

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Cette année, c’était au tour de l’ingénieure en aérospatiale Farah Alibay, employée d’un centre de recherche affilié à la NASA, de revêtir les habits de la fée des Étoiles. « Petite, si on m’avait dit que la fée des Étoiles en 2023 serait une immigrante queer et ingénieure, je ne l’aurais pas cru ! », confiait-elle à notre journaliste cette semaine.

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Deux jeunes filles, Alice et Annalice, s’étaient habillées chaudement pour l’évènement. « Elles voulaient voir le père Noël », confie leur mère en avouant, d’un grand rire, avoir eu « un peu froid ». « Mais je pense que nous étions bien préparées quand même », souligne-t-elle.

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S’il juge « tant mieux » de voir autant de monde se rassembler pour l’évènement au centre-ville, Rémi Vautier avoue n’avoir pas vu « tant que ça » l’homme à la barbe blanche. « On est arrivés un peu sur le tard », admet le père qui quittait la Place des Arts avec sa famille lorsque La Presse l’a croisé.