Les objectifs du Canada en matière de protection de la nature doivent être enchâssés dans une loi pour garantir leur atteinte, a déclaré jeudi Steven Guilbeault dans le cadre de la 15conférence des Nations unies sur la biodiversité (COP15), à Montréal.

Le ministre de l’Environnement et du Changement climatique a fait cette affirmation lors d’une table de discussion portant sur l’engagement du Canada à freiner et renverser le déclin de la biodiversité d’ici 2030.

« Comme nous le faisons pour le changement climatique, une loi sur l’imputabilité visant à enchâsser notre objectif de protection de la nature de 2030 dans la loi est nécessaire », a-t-il déclaré.

Le ministre venait de rappeler que son gouvernement promet de protéger 25 % des terres et des eaux canadiennes d’ici 2025, et 30 % d’ici 2030.

La déclaration de M. Guilbeault a été applaudie par différentes organisations écologistes, Greenpeace Canada évoquant dans un communiqué « une excellente nouvelle pour la nature et la faune à travers le Canada ».

« Nous avons besoin d’une loi qui oblige les gouvernements fédéral et provinciaux à rendre des comptes sur la réalisation des ambitions et des promesses faites lors de la COP15, et à atteindre les objectifs de biodiversité d’une manière qui respecte les droits et la souveraineté des peuples autochtones », a quant à elle déclaré Melanie Snow, spécialiste des affaires législatives d’Ecojustice.