(Glasgow) Le sommet des Nations Unies sur le climat à Glasgow s’ouvre officiellement dimanche, un jour avant que les dirigeants du monde entier se réunissent dans la plus grande ville d’Écosse pour exposer leur vision afin de relever le défi commun du changement climatique.

La réunion verra les négociateurs de près de 200 pays tenter de s’attaquer aux problèmes en suspens depuis la conclusion de l’accord de Paris sur le climat en 2015, et trouver des moyens d’intensifier leurs efforts pour empêcher les températures mondiales d’augmenter de plus de 1,5 degré Celsius pendant ce siècle par rapport à l’époque préindustrielle.

Les scientifiques disent que les chances d’atteindre cet objectif, convenu dans la capitale française il y a six ans, diminuent lentement. Le monde s’est déjà réchauffé de plus de 1,1 °C et les projections actuelles prévoient que la température augmentera de 2,7 °C d’ici 2100.

La quantité d’énergie libérée par un tel réchauffement planétaire ferait fondre une grande partie de la glace de la planète, augmenterait le niveau mondial de la mer et augmenterait considérablement la probabilité et l’intensité de conditions météorologiques extrêmes, préviennent les experts.

Bon nombre des questions discutées au cours du sommet qui a lieu jusqu’au 12 novembre sont à l’ordre du jour depuis des décennies, les décideurs vont notamment débattre de la manière dont les pays riches peuvent aider les pays pauvres à lutter contre les émissions et à s’adapter à un monde plus chaud. La lenteur de l’action a provoqué la colère de nombreux militants écologistes, qui devraient organiser des manifestations bruyantes et créatives pendant le sommet.

La journée d’ouverture des pourparlers devrait se concentrer sur les questions de procédure. Une grande inquiétude repose sur le fait que tous les délégués ne pourront pas se rencontrer en personne, car les capacités des lieux et des salles ont été limitées en raison de la pandémie de COVID-19.