Un gouvernement du Parti québécois calculera le montant de la « dette environnementale » du Québec et affectera des surplus budgétaires à sa réduction, a promis Jean-François Lisée, vendredi.

Le chef du Parti québécois souligne que la dette du Québec ne tient pas compte de plusieurs dépenses que l'État, les villes et les entreprises privées devront engager dans les années à venir à cause de la dégradation de l'environnement. Il cite en exemple la crise climatique qui entraînera une érosion des berges et des inondations, la pollution de l'eau, la décontamination des sites industriels et la restauration les anciennes mines.

S'il est élu, M. Lisée mandatera les ministères des Finances et de l'Environnement de calculer le montant de cette dette de la manière la plus précise possible.

De passage à Acton Vale, il a également proposé une mesure pour effacer ce passif environnemental.

Un gouvernement péquiste créerait un « Fonds de restauration du patrimoine environnemental ». Il y affecterait tout surplus budgétaire non prévu, sans toutefois laisser la réserve de stabilisation du gouvernement descendre sous la barre des 2 milliards.

Au nom de « l'équité intergénérationnelle », le chef du Parti québécois s'est engagé à ce que chaque décision de son éventuel conseil des ministres tienne compte de son impact sur l'environnement.