Les «candidates santé» des quatre principaux partis politiques en lice à l'élection du 1er octobre croisent le fer, ce mercredi, à l'invitation de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ).

La décision du chef libéral Philippe Couillard de retirer l'actuel ministre de la Santé, Gaétan Barrette, qui devait représenter le PLQ au débat, au profit de la candidate Gertrude Bourdon, fait en sorte que ce sont finalement quatre femmes qui s'affronteront sur les enjeux liés au plus important portefeuille du gouvernement québécois.

Gertrude Bourdon, ex-PDG du CHU de Québec, s'est déjà fait promettre publiquement le portefeuille de la Santé dans un éventuel gouvernement libéral, une rareté en politique avant une élection. Mme Bourdon, une infirmière de formation, a défrayé la manchette après avoir été pressentie comme candidate par la Coalition avenir Québec (CAQ) avant de se désister au profit des libéraux.

La CAQ s'est alors tournée vers l'ancienne PDG de l'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal, Danielle McCann, pour porter l'étiquette de ministre potentielle de la Santé. Mme McCann est travailleuse sociale de formation.

De son côté, le Parti québécois a délégué sa porte-parole en matière de santé, Diane Lamarre, pour cette joute spécialisée. Pharmacienne de profession, Mme Lamarre a aussi été présidente de l'Ordre des pharmaciens du Québec de 2009 à 2014.

Enfin, Québec solidaire enverra sa candidate dans la circonscription de Verdun, Vanessa Roy. Mme Roy est physiothérapeute de formation et détient une maîtrise en droit et politique de la santé. Auparavant avec Option nationale, elle s'est jointe à la formation de Manon Massé au moment de la fusion des deux partis.

La FIQ a déjà établi les axes de discussion: les candidates devront aborder quatre sujets, soit la surcharge de travail, la loi sur les ratios, la conciliation famille-travail-études et l'accès à la première ligne.