Le chef libéral Stéphane Dion a tenu à faire campagne chez les ours polaires, dimanche après-midi, pour démontrer les effets des changements climatiques.

En provenance d'Iqaluit, il a fait un arrêt à Churchill, au nord du Manitoba, sur la baie d'Hudson, reconnue pour sa population d'ours polaires. Il a survolé en hélicoptère la toundra avec un spécialiste et a pu apercevoir, dans un véhicule conçu spécialement pour l'observation, une mère et ses deux petits.«L'ours polaire, c'est une situation précaire, a-t-il commenté lors d'un point de presse devant la baie d'Hudson, à Churchill. L'expert a dit que la population qu'on a ici se porte assez bien, mais il était plus inquiet pour d'autres.»

Au moment où la banquise disparaît, il est plus difficile pour l'ours de se nourrir, a-t-il ajouté. La fonte précoce de la banquise serait une des manifestations des changements climatiques qui affectent la planète.

«(L'ours polaire) c'est plus qu'un symbole, c'est un indicateur important de la chaîne alimentaire, a déclaré le chef libéral. Quand les grands prédateurs sont menacés, c'est toute la chaîne qui est en danger.»Il a déclaré qu'un gouvernement libéral mettrait en oeuvre avec les provinces la loi sur les espèces menacées, sur laquelle il avait travaillé du temps où il était ministre de l'Environnement.

«La loi est bonne sur papier, mais tous les gens engagés dans la protection de la faune disent que c'est le temps d'investir sur la loi, pour qu'elle soit valable sur le terrain.»

Les conservateurs ont annoncé des mesures de protection de l'ours polaire récemment.