Québec repousse les examens ministériels qui étaient prévus en janvier. Quant au possible réaménagement du calendrier scolaire, le gouvernement dit qu’il évalue encore « les options ».

Le calendrier des épreuves uniformes était bien chargé au mois de janvier : au primaire, par exemple, des examens de français et de mathématiques étaient au programme pour les élèves de 6année. Quant aux élèves de 4et 5secondaire, ils avaient des épreuves de français et de mathématiques, mais aussi d’histoire, de sciences et d’anglais.

Au cabinet du ministre de l’Éducation Bernard Drainville, on annonce ce mardi que les nouvelles dates de ces examens seront annoncées « ultérieurement ».

Il s’agissait principalement d’examens de reprise qui touchaient une minorité d’élèves. En français de 5e secondaire, par exemple, c’est un peu moins de 3000 élèves qui étaient inscrits à l’épreuve de janvier.

Les regroupements de parents s’étaient néanmoins inquiétés du fait que les élèves du Québec ne soient pas égaux au moment de passer ces épreuves.

Jusqu’ici, les élèves dont les enseignants sont affiliés à la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) ont manqué 21 jours d’école, ceux dont les profs sont membres du Front commun en ont manqué 8. Les élèves des écoles privées n’en ont manqué aucune (à l’exception d’une école de Montréal, où les profs ont tenu quelques jours de grève).

Les élèves du privé réussissent systématiquement mieux que ceux du public aux examens du ministère de l’Éducation. En juin 2023, par exemple, l’examen de français écrit de 5secondaire a été réussi par près de 87 % des élèves du réseau privé, comparativement à 71 % de taux de réussite chez les élèves du public.

Les épreuves uniques de juin sont pour l’instant maintenues et leur pondération n’est pas revue. Certains de ces examens comptent pour 50 % de la note finale des élèves.