Au lendemain d'une manifestation pour revendiquer la gratuité scolaire, la Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) entend maintenant élaborer son plan d'action pour les prochains mois.

La CLASSE tiendra d'ailleurs un congrès à la fin du mois pour faire le point sur la mobilisation étudiante.

La nouvelle première ministre Pauline Marois a déjà rempli sa promesse électorale d'abolir la hausse des droits de scolarité décrétée par l'ancien gouvernement libéral. Elle propose maintenant une indexation en fonction de l'inflation, ce qui sera notamment discuté et débattu dans un prochain sommet sur l'enseignement supérieur.

La coporte-parole de la CLASSE, Jeanne Reynolds, explique que son organisation attend de connaître les détails entourant ce sommet avant de confirmer sa participation et de formuler des recommandations. Elle sollicite d'ailleurs une rencontre avec le ministre responsable de l'enseignement supérieur, Pierre Duchesne.

Entre-temps, la CLASSE exige la gratuité scolaire qui, selon Mme Reynolds, est un «choix politique facile à financer».

Mais selon la députée Françoise David, de Québec solidaire, il est peu probable que l'abolition pure et simple des droits de scolarité soit réalisée dans le contexte d'un gouvernement minoritaire.