Les associations étudiantes trouvent inacceptable que les deux universités anglophones de Montréal aient dépensé un demi-million $ supplémentaires pour assurer la sécurité pendant la grève étudiante du printemps.

Les universités Concordia et McGill voulaient surtout se protéger contre des actes de vandalisme.

La présidente de la Fédération étudiante collégiale du Québec, Éliane Laberge, estime que cette décision prouve la mauvaise gestion des fonds publics par plusieurs universités. Selon elle, cette dépense est particulièrement déplorable à McGill, qui a été très peu affectée par le grève des étudiants.

Pour le vice-président exécutif de la Fédération étudiante universitaire du Québec, Yanick Grégoire, il s'agit d'un gaspillage de fonds. Il dénonce les deux universités qui, selon lui, ont préféré adopter une attitude répressive pour contrer un mouvement social, plutôt que d'écouter les revendications des étudiants.

M. Grégoire souligne que ces universités ont souvent accordé des privilèges et des primes de départ incensés à leur personnel-cadre, alors que le gouvernement demande aux étudiants de se serrer la ceinture.