La commission Charbonneau entend cet après-midi le témoignage de Benoit Ringuette, ex-actionnaire et cofondateur d'Énergie Carboneutre.
Avant même de débuter l'interrogatoire, le procureur Me Denis Gallant a annoncé que la commission s'intéresserait à l'entreprise Carboneutre et que le dossier servirait «d'exemple pour montrer l'infiltration du crime organisé». Deux autres témoins seront appelés à la barre des témoins pour décortiquer le cas de Carboneutre.
Le démarrage de cette entreprise de décontamination des sols a rapidement été «une descente aux enfers», a expliqué Benoit Ringuette. «Jusqu'à ce qu'il y ait un sauveur, soit Domenico Arcuri», a soutenu Me Gallant. Ce dernier a alors guidé M. Ringuette pour qu'il explique les multitudes difficultés de Carboneutre.
Cette entreprise a déjà fait couler beaucoup d'encre puisque des personnes associées à la mafia y étaient impliquées. De plus, l'ex-directeur général de la FTQ-Construction, Jocelyn Dupuis, a travaillé pour Carboneutre.
Avant de lancer son entreprise, M. Ringuette a travaillé chez Dessau. C'est là qu'il a élaboré un nouveau procédé de décontamination. Il s'est alors associé à l'homme d'affaires Yves Thériault.
Benoit Ringuette a affirmé avoir réussi à «se débarrasser de tout ce monde-là» en août 2012, bien que dans les faits, il s'était retiré de l'entreprise dès novembre 2006.
La Presse a révélé l'implication de la mafia dans Carboneutre en octobre 2010.
Ce matin, la commission Charbonneau a entendu Gaétan Morin, premier vice-président développement corporatif du Fonds de solidarité de la FTQ. Ce dernier a exposé l'ABC du Fonds.
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