La Presse s'est rendue chez l'oncle de Guy Turcotte, dans un quartier tranquille de Brossard. Le vieil homme, dont la femme malade profitera de l'aide de l'ex-cardiologue, n'a pas souhaité faire de commentaire et a aussitôt refermé la porte.

Un couple qui habite la maison voisine a confirmé que Guy Turcotte avait déjà résidé chez son oncle. C'était il y a quelques mois, avant que la Cour d'appel n'ordonne un nouveau procès et que le médecin ne retourne temporairement derrière les barreaux.

«Ce sont des personnes âgées et il les aide. Ça s'est toujours bien passé [avec le voisinage]», a dit ce voisin. Sa femme a ajouté qu'ils n'étaient pas inquiets.

Ailleurs dans la rue, on ne semblait pas plus préoccupé de l'arrivée de Guy Turcotte dans le secteur. «Je crois que la justice a fait son travail, et si la justice dit qu'il est apte à être libéré, je fais confiance à la justice», a déclaré un voisin.

«Ce n'était pas une histoire de viol, c'était avec ses enfants», a-t-il poursuivi. Aurait-il été plus inquiet si le médecin avait été accusé d'agression sexuelle? «On va dire ça, oui», a-t-il répondu.

Un porte-parole du Service de police de l'agglomération de Longueuil, Jean-Pierre Voutsinos, a confirmé à La Presse que tous les patrouilleurs de son service avaient été avertis de l'arrivée de Guy Turcotte à Brossard.

Les policiers accorderont une attention particulière à ce quartier résidentiel afin d'être prêts à intervenir si des perturbations ou des attroupements surviennent.