COVID-19 Levée du port du masque Des Montréalais se réjouissent PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE En fin de journée, mercredi, trois collègues profitaient du soleil sur un banc de la rue Saint-Denis en face du restaurant Frite Alors !, où ils travaillent. « Je suis vraiment contente, parce que les canicules avec le masque dans la cuisine, ce n’est pas le fun », s’exclame Natacha Giguère (au milieu). « On doit le porter en tout temps même à côté des friteuses, donc ça devient dur », renchérit Jonathan Boucher (à droite). PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE « Enfin ! », s’exclame Chaï Lassal (à droite) en apprenant la levée du port du masque. « Je suis vraiment contente, mais ils devraient l’enlever aussi dans le métro et l’autobus », renchérit son amie Sirine Saad. Pour les deux femmes, hors de question de remettre le masque lorsque l’interdiction sera levée. « Je ne me fais pas des soins de beauté pour porter un masque. Ça ferme les pores de peau », lance Mme Lassal en rigolant. PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE « Ça me fait plaisir, mais on va rester prudent. Je vais continuer de le porter dans les espaces fermés », dit Carmelle Préfontaine (à droite), installée sur la terrasse de la microbrasserie Saint-Houblon du Quartier latin. Marie-Lise Ouellet (à gauche) seconde. « Je vais continuer de le porter si je sens que je suis malade ou que je suis contagieuse, même si c’est juste un petit rhume. C’est une habitude qu’on n’avait pas avant », dit-elle. PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE À la sortie du cégep du Vieux Montréal, cinq amis s’étaient rassemblés autour d’une table à pique-nique. « Je suis content, j’ai l’impression qu’on va retrouver la vie qu’on avait avant et on va revoir le visage des gens », dit Léo Bourassa (en bleu). Il se réjouit de savoir qu’il n’aura plus à porter le masque en classe. « J’ai l’impression que ne pas avoir de masque, ça rapproche les gens et ça va ajouter un côté humain à aller à l’école », ajoute-t-il. PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE Malgré la nouvelle mesure, Olga Dragutan continuera de porter le masque. « Je n’ai jamais eu la COVID-19, donc je ne me sens pas à l’aise de l’enlever », dit la jeune mère de famille. « Je suis aussi étudiante à l’université et je ne compte pas l’enlever en classe. Je vais aussi le porter dans les espaces achalandés », dit-elle. 1/5 Les gens rencontrés par La Presse mercredi soir dans la métropole se sont réjouis de la levée du port du masque dans les lieux publics à partir du 14 mai dans la province. Publié le 5 mai 2022 Alice Girard-Bossé La Presse Sarah Mongeau-Birkett La Presse