(Ottawa) Le coprésident du Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19 laisse entendre que l’enquête sur la gestion de la pandémie proposée par des partis d’opposition pourrait faire plus de mal que de bien.

Le Dr David Naylor concède que des questions légitimes peuvent être soulevées sur la façon dont le gouvernement fédéral a réagi à la crise sanitaire. Lui-même dit qu’il aurait souhaité qu’un plus grand travail soit effectué au cours de l’été pour se préparer à la deuxième vague.

Toutefois l’ancien président de l’Université de Toronto ne croit pas que le moment de créer un tel type d’enquête est venu.

Comparant la portée de l’examen proposé au « dragage d’un port », le Dr Naylor juge que celle-ci est trop vaste. Selon lui, une telle enquête créera plus de travail et plus de distraction pour la fonction publique à un moment où elle est sollicitée à fond.

Le Dr est le dernier intervenant du secteur de la santé à exprimer ses inquiétudes sur la proposition du Parti conservateur de demander au Comité permanent de la santé « de mener une étude sur la situation d’urgence à laquelle les Canadiens font face avec la deuxième vague de la pandémie de la COVID-19 ».

Les partis ont passé le week-end à tenter de négocier d’éventuels amendements, mais tout indique que la proposition sera approuvée par les élus, le NPD et le Bloc québécois ayant indiqué qu’ils l’appuieront.

Le gouvernement a déjà annoncé qu’il ne considère pas la résolution comme un vote de confiance.