Le chroniqueur et historien Frédéric Bastien est mort subitement à l’âge de 53 ans mardi.

Un article mis en ligne sur les sites du Journal de Montréal et du Journal de Québec, pour lesquels Frédéric Bastien chroniquait, a annoncé la nouvelle, citant sa conjointe, Marie-Ève Lépine.

Le père de trois enfants serait mort subitement à son domicile après une séance de vélo stationnaire, précise-t-on.

Frédéric Bastien enseignait au cégep Dawson. Historien de formation, il s’est fait connaître par la publication de La bataille de Londres, un ouvrage proposant la thèse que le rapatriement de la constitution canadienne aurait été un coup d’État rendu possible par deux juges de la Cour suprême.

Ex-candidat à la dernière campagne à la chefferie du Parti québécois, il avait terminé en quatrième position, derrière l’humoriste Guy Nantel, le député Sylvain Gaudreault et l’avocat Paul St-Pierre-Plamondon, ce dernier l’ayant finalement emporté.

« Frédéric était un militant de toujours, qui a donné une grande partie de sa vie à la cause du Québec. Il laisse dans le deuil son épouse et ses trois enfants. Mes pensées sont avec eux et le Parti québécois leur offre tout notre soutien », a d’ailleurs souligné Paul St-Pierre Plamondon mardi soir.

« Je suis sous le choc. Un chroniqueur dévoué et passionné s’est éteint. Mes condoléances à sa famille », a réagi pour sa part le rédacteur en chef du Journal de Québec, Sébastien Ménard, sur Twitter.