Une nouvelle entente de principe est survenue entre Québec et la Fédération des transporteurs par autobus (FTA), a annoncé le cabinet du ministère de l’Éducation jeudi.

« Grâce à cette nouvelle entente, il a été convenu avec les transporteurs que le transport scolaire doit être assuré dès la rentrée, et ce, peu importe où l’on se trouve au Québec », peut-on lire dans le communiqué de l’annonce. « Il appartient maintenant aux centres de services scolaires d’organiser le service le plus rapidement possible. »

La nouvelle a d’abord été diffusée par un communiqué du Centre de services scolaire de Laval (CSSDL).

Une entente de principe avait été annoncée vendredi par le ministère de l’Éducation. Mardi cependant, la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) parlait d’un « rejet potentiel » de l’entente « par plusieurs transporteurs scolaires », à quelques jours de la rentrée.

Plusieurs d’entre eux n’avaient toujours pas signé de contrat avec les centres de services scolaires jeudi matin, jugeant l’offre insuffisante.

« L’offre sera déployée graduellement à partir de [vendredi] matin », apprend-on dans le communiqué du gouvernement. C’est notamment le cas au Centre de services scolaires de Montréal (CSSDM), où la rentrée, qui a lieu vendredi, devrait être accompagnée d’un service de transport opérationnel pour les quelque 6700 élèves qui en dépendent, selon le porte-parole Alain Perron.

De nombreux centres de services scolaires, dont celui de Montréal, de Laval, et des Grandes-Seigneuries sur la Rive-Sud de Montréal, ont avisé les parents plus tôt cette semaine qu’à moins d’une entente rapide, ils devraient s’organiser pour le transport de leurs enfants.

Même si la situation est réglée en théorie, M. Perron conseille aux parents qui le peuvent de s’en tenir à leur plan B, « parce que ce n’est pas certain que [vendredi] tous les autobus soient à l’heure ».

Les négociations pour en arriver à cette entente tardive ont été teintées notamment par l’inflation, la hausse des dépenses en carburant, et la pénurie de main-d’œuvre, selon le ministère de l’Éducation.