(Montréal) Certaines pistes de ski alpin sont maintenant ouvertes au Québec et les amateurs de sport d’hiver devraient être ravis des prévisions à court terme de MétéoMédia, qui s’attend à une première moitié d’hiver favorable aux sports de glisse. Toutefois, après Noël, « les températures douces feront temporairement oublier l’hiver par moments ».

Selon MétéoMédia, des précipitations de neige abondantes sont à prévoir au Québec et en Ontario dans les prochaines semaines.

Les Québécois peuvent espérer un Noël blanc selon André Monette, chef de service de la météorologie à MétéoMédia.

« Les chances sont bonnes cette année, il faudrait être malchanceux pour voir un redoux important avant Noël » a indiqué André Monette en précisant « qu’en raison d’un corridor actif bien présent dans la vallée du Saint-Laurent, plusieurs tempêtes sont attendues ».

Il invite les citoyens à porter une attention particulière aux prévisions quotidiennes alors que la météo et les conditions routières seront amenées à changer rapidement et subitement.

Des températures au-dessus des normales saisonnières

La Niña, un phénomène climatique qui refroidit les eaux de l’océan Pacifique, devrait amener des températures plus froides dans l’Ouest canadien et au nord des États-Unis, mais de la douceur du sud-ouest des États-Unis jusqu’au Québec.

« Le Québec connaîtra un hiver confortable à l’abri des longues périodes glaciales », a indiqué à La Presse Canadienne André Monette.

Les températures au-dessus des normales saisonnières sont à prévoir au Québec et en Ontario particulièrement au mois de janvier et février, une période qui sera favorable au grésil, à la pluie verglaçante et la présence de gadoue.

Ailleurs au Canada

La Colombie-Britannique et les Prairies devraient devoir subir des températures sous les normales durant l’hiver avec la présence répétée du vortex polaire, selon MétéoMédia.

Les provinces maritimes « profiteront quant à elles d’une saison douce et à l’abri des tempêtes côtières ».

MétéoMédia précise qu’il devrait y avoir moins de précipitations qu’habituellement « pour ces régions qui sont normalement en proie à de fortes perturbations au cours de l’hiver. »