(Montréal) La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) a entériné mardi l’entente avec le gouvernement convenue le 30 juin dernier à propos des conditions de travail de leurs quelque 125 000 membres œuvrant en éducation, en santé et en enseignement supérieur.

« La consultation menée auprès de nos membres aura permis de constater l’atteinte de différents objectifs fixés, et ce, malgré un contexte fort difficile », a écrit Éric Gingras, le président de la CSQ, dans un communiqué.

L’entente nouvellement approuvée arrivera à échéance au printemps 2023.

M. Gingras soutient qu’il reste toutefois de nombreux enjeux à régler dans tous les milieux de travail desservis par le syndicat, sans exception, et à tous les niveaux.

« Le vote tenu aujourd’hui sert de plateforme de lancement pour les prochains mois où la relance économique et le contexte de pénurie de main-d’œuvre constitueront la trame de fond », a-t-il ajouté.

Malgré l’approbation de cette convention de travail, la CSQ rappelle qu’aucune entente n’a encore été conclue aux six tables de négociation qui touchent le personnel enseignant, de soutien et professionnel des commissions scolaires Crie et Kativik, dans le Nord-du-Québec.

M. Gingras persiste et signe, les besoins en éducation sont criants dans les communautés du Nord et les offres du gouvernement ne correspondent pas encore à une amélioration des services.

La CSQ affirme représenter environ 200 000 membres, dont environ 125 000 font partie du personnel de l’éducation.