Les autorités ont identifié des restes du corps du capitaine Brenden Ian MacDonald, la deuxième victime retrouvée après l’écrasement d’un hélicoptère de l’armée le mois dernier dans la mer Méditerranée.

Le ministère de la Défense nationale affirme que le Bureau du coroner en chef de l’Ontario a utilisé l’ADN pour identifier les restes partiels, qui ont été récupérés dans le cadre des recherches qui ont suivi l’accident de l’hélicoptère Cyclone, le 29 avril, qui a coûté la vie à six personnes.

« La communauté des Forces armées canadiennes exprime ses plus sincères condoléances aux familles, amis et collègues de nos six membres », indique le communiqué. « Nous espérons qu’ils pourront trouver un certain réconfort en sachant que nous vivons tous le deuil avec eux. »

PHOTO HO, LA PRESSE CANADIENNE

Le capitaine Brenden Ian MacDonald

Les restes de la sous-lieutenante Abbigail Cowbrough, 23 ans, avaient été précédemment retrouvés, identifiés et rapatriés.

Les quatre autres membres des Forces armées canadiennes, le capitaine Kevin Hagen, le capitaine Maxime Miron-Morin, le sous-lieutenant Matthew Pyke et le caporal-chef Matthew Cousins, sont portés disparus et présumés morts.

Brenden Ian MacDonald, un pilote, était originaire de New Glasgow en Nouvelle-Écosse.

« La famille du capitaine MacDonald et les familles des autres membres d’équipage perdus dans l’accident ont toutes été informées de cette identification », indique le communiqué.

Recherche en cours

L’accident, dont la cause fait l’objet d’une enquête, représente la plus grande perte de vie en un jour pour les Forces armées canadiennes depuis que six soldats canadiens ont été tués dans un bombardement sur une route de l’Afghanistan lors du dimanche de Pâques en 2007.

Lors de l’accident, l’hélicoptère regagnait son navire d’attache, la frégate Fredericton, à l’issue d’une mission de formation de l’OTAN en Méditerranée.

Les militaires ont d’abord indiqué que le Fredericton avait perdu le contact avec l’équipage du Cyclone. L’armée n’a confirmé l’accident que le lendemain, après la porte-parole de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN). À ce moment-là, le gouvernement et l’état-major ont continué de suggérer que le Fredericton avait d’abord perdu le contact avec le Cyclone.

C’est plus tard que l’armée a reconnu que des militaires à bord du Fredericton l’avaient vu s’abîmer en mer.

Les enregistreurs des données de vol et des conversations de la cabine de pilotage ont tous les deux été récupérés en mer et sont déjà au Canada pour être analysés.