Bombardier est sévèrement blâmée par la Commission des transports du Québec pour l’accident survenu en août 2016, sur l’autoroute Métropolitaine, à Montréal.

« Sans l’état mécanique déficient du véhicule Bombardier, l’accident mortel qui a entraîné le décès de Gilbert Prince ne se serait pas produit », peut-on lire dans le rapport publié vendredi.

Le 9 août 2016, un camion-citerne de Bombardier, qui transportait du combustible pour les avions, s’est immobilisé devant Gilbert Prince qui, lui, se trouvait à bord d’un tracteur avec remorque-citerne, à la hauteur de l’édifice de la FTQ.

PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE

Selon le rapport, les feux d’urgence du camion de Bombardier ne se sont pas déclenchés, ce qui a causé le carambolage.

Un grave incendie est alors survenu et M. Prince, père de quatre enfants, n’a pu être sauvé. Six autres personnes ont été blessées.

La Commission des transports du Québec estime que Bombardier a « mis en péril la sécurité des usagers de la route ».

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Cela étant, la Commission des transports souligne qu’elle va modifier la cote de sécurité « satisfaisant » de Bombardier par une cote de sécurité « conditionnel » et qu’elle « va lui imposer certaines conditions ».

Bombardier a fait savoir qu’« elle prend soigneusement note des conclusions » du rapport et que depuis l’accident, le type de camion en cause ne se trouve plus sur les routes publiques.