Même si le nombre de plaintes reçues chaque année par l'Office québécois de la langue française (OQLF) est stable, le nombre de condamnations diminue constamment, révèlent les statistiques compilées par l'organisme.

«Il y a de plus en plus de commerçants qui décident de se conformer à la loi une fois qu'une plainte leur est signalée. Une fois le problème réglé, le dossier est fermé», explique Jean-Pierre Le Blanc, directeur des communications de l'OQLF.

La baisse est significative. En 2012, l'organisme avait obtenu 51 condamnations en cour pour des manquements aux dispositions sur la langue d'affichage, entraînant des amendes de 1500$ dans la plupart des cas.

En 2013, la liste des condamnations avait reculé à 32 constats d'infraction. On était à 13 pour 2014, et l'année 2015 s'est terminée avec 10 constats d'infraction seulement. Parmi les récidivistes, le bar Maurice Night Club de Québec, qui paie son amende de 1500$ année après année.

Selon M. Le Blanc, cette diminution ne reflète pas une réduction des plaintes; on est toujours autour de 3000 dossiers ouverts chaque année. On constate plutôt la volonté des commerçants de se conformer à la loi sitôt qu'ils réalisent qu'ils sont en infraction.

- Avec la collaboration de William Leclerc