Le candidat libéral Jeannot Boulianne accuse le Parti québécois d'avoir «étouffé le potentiel du Saguenay-Lac-Saint-Jean».

En lice dans Lac-Saint-Jean, Jeannot Boulianne se croit en mesure de conquérir le bastion souverainiste qu'est sa circonscription. La tâche est monumentale : le comté appartient au PQ depuis 1976. Refusant de se compter pour vaincu d'avance, il entend s'imposer, au cours des prochaines semaines, telle une option de changement.

«Je suis un battant et je ne céderai pas un pouce de terrain», a-t-il déclaré mardi, alors qu'il inaugurait ses locaux en compagnie d'une vingtaine de militants. Fidèle à ses paroles, il a immédiatement décoché des flèches à l'endroit des péquistes qui se sont succédés dans Lac-Saint-Jean depuis plus de trois décennies. Notamment, il s'est particulièrement attardé sur le député sortant, Alexandre Cloutier, reprenant l'engagement de ce dernier de mettre tout en oeuvre pour que se réalise le projet d'agrandissement de l'aluminerie Rio Tinto Alcan, évalué à un milliard de dollars.

«Il n'a aucune force là-dedans. Les péquistes sont forts pour s'accaparer des dossiers économiques en campagne électorale, mais tout ce qu'ils veulent, c'est la souveraineté, a-t-il insisté. Le potentiel du secteur a été étouffé, trop longtemps inexploité par le PQ. Au cours du dernier mandat libéral, il s'est créé plus d'emplois au Québec, en pleine période de crise économique, qu'il ne s'en est jamais créé sous un gouvernement péquiste.»

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